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Chronique d'une sophrologue confinée!

(Joli nom pour aborder ce qui me pèse sur le cœur)



Aïe aïe aïe, le couperet est de nouveau tombé !


L'ombre d'un reconfinement qui planait au dessus de nos têtes depuis plusieurs jours s'est finalement abattue sur nous.


On était déjà dans le flou, nous sophrologues, obligés de se renseigner après chaque annonce gouvernementale, victimes d'un manque d'information profond, d'un manque de cohérence des réponses au niveau territorial nous projetant tout bonnement dans le génial épisode d'Asterix et ses douze travaux (comment ça vous n'avez pas le formulaire 365 b, haaaa non alors tous les sophrologues doivent d'abord le retirer au quatrième étage, bureau 37, au fond à gauche puis à droite puis à gauche puis revenir me voir avec pour peut-être, éventuellement, probablement mais pas sûr, que je vous dise si vous pouvez recevoir après 18h....)


Ce confinement a finalement pointé (encore plus) du doigt notre statut un peu bâtard, ne rentrant pas vraiment dans les cases administratives. Ouai on a bien senti, les collègues et moi, que vous ne saviez pas trop quoi nous répondre au bout du fil - quand vous n'avez pas ouvertement demandé ce qu'était un sophrologue. Toute façon, même pas mal à mon égo, je travaille dessus...


Alors aujourd'hui, nouveau confinement youhouuuu ! Il va donc falloir reposer toutes nos questions, avoir les mêmes non réponses et être encore dans la non certitude (dans le méga flou quoi).


Ha et oui j'oubliais, cette fois, petit bonus : nos adorables m̶o̶n̶s̶t̶r̶e̶s̶ enfants seront à la maison avec nous! Évidemment qu'on est super content (les 3 premiers jours) de pouvoir passer plus de temps avec eux (et qui c'est la sophrologue qui va devoir faire beauuuucoup de sophro pour se détendre un peu au bout de 3 semaines H24??). Mais on est d'accord que déjà la visio, on avait eu du mal à s'y faire, alors la visio avec les mioches qui hurlent en fond pendant qu'on explique aux gens comment respirer calmement, ça va être compliqué !


Bref, on va tous galérer. Sophrologues comme non sophrologues hein. On est tous dans le même bateau et c'est finalement ce qui est un peu rassurant je trouve....

A travers ce petit post, je pense surtout aux gens qui ont besoin de nous. Personnellement, mon emploi du temps a tout simplement explosé cette année. Depuis mars dernier, début des festivités, les appels n'ont cessé d'augmenter. J'ai tous les jours au bout du fil des gens au bout du rouleau. La situation sanitaire délétère a mis en exergue leur mal-être, leurs problèmes, leurs doutes, toutes les choses négatives enfouies en eux ont décidé de ressurgir pendant qu'ils sont bloqués chez eux, les privant de leur capacité à se défendre, à lutter, à se sentir tout simplement bien.

Alors peu importe les mesures, peu importe les difficultés, peu importe l'organisation bancale (la mienne hein pas celle du gouvernement, je n'oserais pas), je ferai tout pour maintenir mes séances !


Mon programme : on accueille la situation avec le plus de bienveillance possible, on laisse glisser les pensées dévastatrices, on respire un bon coup et on avance tous ensemble... Vous en pensez quoi ?



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